Portrait
Information locale et régionale, découvertes musicales et culturelles, divertissement sont au rendez-vous à tous les jours!
Partout au Québec, depuis près de 50 ans et desservant des marchés et des créneaux peu ou pas rejoints par les réseaux commerciaux, les radios communautaires ont su créer des liens solides avec les citoyens qui se traduisent concrètement par une qualité d’écoute.
En un coup d’œil :
- 37 stations
- desservant plus de 450 municipalités dans 16 régions
- 750 000 auditeurs chaque semaine
- plus de 250 employés et 600 bénévoles
- un chiffre d’affaires de plus de 20 millions $ par année
- autofinancées à près de 80 %
- portée de 65 % dans les marchés régionaux desservis
Statut
Telle que définie par le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes) :
Axée sur la participation communautaire, elle offre des occasions récurrentes de formation aux bénévoles des communautés desservies. »
Ce sont des entreprises d’économie locale. Elles ne peuvent être achetées et leur mission ne peut être changée sans un vaste consensus.
Chaque station bénéficie d’une gouvernance constituée de personnalités locales qui donnent
généreusement de leur temps afin d’assurer la visibilité et le rayonnement de la station dans sa communauté.
Impacts
Elles sont écoutées par plus de 750 000 auditeurs chaque semaine.
Sur les ondes hertziennes, les plateformes numériques et les réseaux sociaux, elles informent et divertissent les citoyens qui se tournent vers elles pour saisir les enjeux locaux et les impacts des événements nationaux et internationaux sur leur collectivité.
Selon un récent sondage réalisé par la firme StatsRadio en collaboration avec Écho Sondage :
- Chaque semaine ce sont plus de 750 000 personnes qui écoutent leur radio communautaire.
- Leurs contenus sont considérés comme plus pertinents (35.5%) et plus crédibles (26.3%) que les autres médias.
- Plus de 57% des répondants ont indiqué que les stations sont la meilleure source d’informations pour se renseigner lors d’un évènement spécial comme une panne d’électricité, une tempête, une inondation ou une fermeture de route.
Pour plus d’information sur les impacts des radios dans leur communauté :
Elles sont un moteur de développement local.
- Les stations ont une politique d’achat local : biens, services et fournisseurs.
- Chaque année, ce sont 6 200 organismes locaux qui bénéficient de temps d’antenne gratuit. Une valeur de plus de 2 millions de $ en publicité.
- Elles offrent une vitrine commerciale locale à plus de 5 000 entreprises.
- Les surplus générés sont réinvestis dans la communauté.
Elles offrent des services essentiels au relais de la communication publique.
- Elles jouent un rôle crucial pour la démocratie et pour la sécurité des citoyens en cas de catastrophe naturelle et de crise sanitaire.
- Durant la pandémie, l’écoute des radios communautaires a augmenté de 10 à 15%.
Elles sont présentes sur les plateformes numériques, à l’audio et à l’écrit.
- Depuis mars 2020, ce sont plus de 40 000 articles d’information locale qui ont été publiés sur nos sites – nos radios sont aussi des médias écrits.
- Elles sont suivies par plus de 375 000 personnes sur les médias sociaux.
- Leurs site web sont visités par plus de 210 000 personnes chaque semaine.
Publicité sur les ondes de nos radios
Plus de 750 000 auditeurs par semaine! - Voir les statistiques
Historique
C’est ainsi que certains promoteurs ont initialement créé des radios alternatives, participatives et accessibles qui ont été; regroupées sous le vocable « radios communautaires ». À la fin des années 1970, la radiophonie communautaire québécoise constituait une formule nouvelle et originale, qui se distinguait des expériences européennes et s’inspirait en partie des radios de campus américaines.
Les quelques radios de ce genre qui existaient alors au Québec comptaient peu d’employés et étaient essentiellement supportées par des bénévoles provenant de divers horizons et croyant à la mission de démocratisation des médias.
Ces radios souffraient de difficultés financières, bénéficiant d’un très faible soutien de la part des
gouvernements et étant seulement autorisées à diffuser de la publicité de prestige de par leur limitation de leurs conditions de licence. De plus, le cadre réglementaire de la radiodiffusion n’était pas adapté à cette nouvelle formule de radio, qui contribuait pourtant fortement à développer l’offre radiophonique sur les ondes FM au Québec.
Aucune référence n’existait et les promoteurs de ces radios disposaient de peu de soutien financier, juridique et technique pour réaliser leurs missions.
C’est dans les années 70’s que les efforts combinés de plusieurs militants des radios communautaires donnèrent lieu à la création d’un regroupement devenu officiellement en 1979 l’Association des Radiodiffuseurs Communautaires du Québec pour se doter d’une ressource de concertation, de représentation et de services de soutien.
Dates clés
D’un point de vue administratif et réglementaire
- 1970 Début des années 70 : période d’importants changements sociaux et contexte réglementaire d’ouverture des ondes FM au Canada.
- 1977 Première rencontre des radios communautaires du Québec. On dénombre alors 5 radios et projets.
- 1978 Premier colloque officiel des radios communautaires. Le Québec compte 16 radios et projets. Fondation de l’ARCQ. On compte alors 19 radios et projets.
- 1979 L’association s’incorpore en organisme à but non lucratif.
- 1980 Le ministère de la culture et des communications du Québec (MCCQ) crée le premier programme d’aide aux médias communautaires.
- 1985 Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) crée la première véritable politique sur la radio communautaire.
- 1996 Le gouvernement du Québec adopte une directive allant à l’effet que 4% des investissements des achats publicitaires gouvernementaux soient investis dans les médias communautaires.
- 2007 Le Fonds Canadien de la radio communautaire (FCRC) voit le jour. Cette initiative est le fruit d’une collaboration entre l’ARCQ, l’ARCC et la NCRA.
- 2010 Le CRTC révise la politique sur la radio communautaire et de campus.
- 2017 Création d’une plateforme mobile pour l’écoute en streaming de toutes les radios
- 2018 Les relations avec les auditoires, les plateformes de distribution des contenus et les métiers de la radio changent. Les radios communautaires doivent faire preuve d’innovation et de créativité pour s’adapter.
Mise en ondes des stations
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1973CKRL :
Québec La première radio communautaire du Québec entre en ondes à l’université Laval de Québec -
1975CHGA – Maniwaki
CINQ – Montréal -
1978CHIP – Fort-Coulonge
CJRG – Gaspé - 1979CFMF – Fermont
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1980CIBL – Montréal
CHAI – Châteauguay -
1981CFNJ – Saint-Gabriel
CFBS – Lourdes-de-Blanc-Sablon
CIBO – Senneterre
CILE – Havre-Saint-Pierre
CFIM – Îles-de-la-Madeleine - 1983CIEU – Carleton-sur-Mer
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1984CKNA – Natashquan
CFLX – Sherbrooke
CKIA – Québec - 1986CIHO – Saint-Hilarion
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1987 CJAS – Saint-Augustin
CJBE – Port-Menier
CHAA – Longueuil - 1990 CKMN – Rimouski
- 1992 CFIN – Lac-Etchemin
- 1995 CKAJ – Jonquière
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1998 CJTB – Tête-à-la-Baleine
CIAU – Radisson - 1999 CHEF – Matagami
- 2000 CFUT – Shawinigan
- 2002 CKBN – Wôlinak
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2004 CFID – Radio Acton
CHHO – Saint-Léon-le-Grand
CHOW – Amos
CJMQ – Sherbrooke
CKVL – Montréal - 2008 CIGN – Coaticook
- 2011 CJMD – Lévis
- 2018 CKCJ – Lebel-sur-Quévillon